Pour pouvoir bien vivre partout, j’ai besoin de trimbaler une forêt dans ma tête. La forêt est mon sanctuaire, mon espace sécuritaire. Elle est le lieu où je surmonte mes angoisses, où l’inconnu devient enchantement, où la démesure apaise . J’y dompte mes peurs enfantines; des monstres de la pénombre, des sons incongrus, des ambiances insolites. Dans le sous-bois, les ombres prennent forme, les sons s’étirent et le regard passe de la crainte, à la fascination, à l’amusement.
To live well anywhere, I need to carry a forest in my mind.
The forest is my sanctuary, my safe space. It’s where I overcome my anxieties, where the unknown turns into enchantment, where vastness brings calm.
It’s where I tame my childhood fears: the monsters in the dark, the strange sounds, the uncanny atmospheres.
In the woodland undergrowth, shadows take shape, sounds stretch and warp, and my gaze shifts—from fear, to fascination, to amusement.


